mardi, juillet 12, 2005

Rencontre du 18e type


Stéphane Stoecklin en chiffres

  • né le 12 juillet 1969 à Bourgoin-Jallieu.
  • 1,85 m, 85 kg.
  • Arrière Droit (gaucher).
  • Clubs successifs :

Bourgoin-Jallieu (1976-1985),
Chambéry (1985-1988),
Montpellier (1988-1990),
Nîmes (1990-1994),
Paris (1994-1996),

Minden
([All] 1996-1998),
Suzuka ([Japon] 1998-2003),
Chambéry (2003-2005).

  • 238 sélections ; 900 buts.
  • Palmarès :
    JO : 3e (1992) ; 4 (1996).
    CM : 1er (1995) ; 2e (1993) ; 3e (1997) ; 6e (1999) ; 9e (1990).
    CE : 6e (1994) ; 7e (1996, 1998).
    Championnat de France : 1er (1991, 1993).
    Championnat du Japon : 1er (1999, 2000, 2001, 2002, 2003).
    Coupe de France : 1er (1994).
    Coupe du Japon : 1er (1999, 2003).
  • Elu meilleur joueur du monde 1997.
  • Championnat d’Allemagne : meilleur buteur (1998).

Repères biographiques

Né le 12 janvier 1969 à Bourgoin-Jallieu Isère quatre ans après Pierre, I'autre enfant de la famille.

Habitué depuis son plus jeune âge à suivre son père André (ancien sauteur en hauteur) sur les terrains de handball, Stéphane, touche son premier ballon vers six ans.

Lorsqu'il entre au sport­ études de Chambéry cher à Rudy Bertsch, à dix-sept ans et pour trois ans, il aban­donne I'athlétisme son bras gauche s'avère déjà magique, puisqu'il lui permit de prendre la 4ème place du Championnat de France cadets en javelot.

Son premier stage avec I'équipe de France A en 1989, à vingt ans, se solde par une rupture des liga­ments d'un ménisque. II patientera un an avant d'honorer la première de ses 211 capes, à Amnéville lors d'un match amical contre... I'Allemagne.

Bien que " viré " du BJ pour avoir signé dans un club de N 2 (Montpellier-la-Paillade), après quatre sai­sons au SO Chambéry (N 1B), Stéphane est appelé en équipe de France Espoirs pour le Mondial 1989. En ter­minant meilleur buteur de I'épreuve, il participe grande­ment à la conquête de la sixième place.

Six mois avant les JO 1992, une blessure des liga­ments du genou droit fait craindre le pire au Nîmois qu'il est devenu en 1990. II savoure Ia médaille de bronze, à laquelle il ne parti­cipera que brièvement sur le terrain, comma la récom­pense des efforts accomplis pour revenir en forme.

Avant de conquérir le titre de champion de France et de disputer une demi finale européenne à Benfica il décroche Ia médaille d’argent au Mondial 1993 en Suède.

La Coupe de France 1994 conquise avec Nîmes, Stoecklin monte à Paris (au PSG) où il retrouve son copain Denis Lathoud avec lequel il deviendra, l’année suivante, champion du monde en Islande.

Son statut de meilleur buteur français au Mondial de 1995 lui offre une place de titulaire chez les bleus et alerte es recruteurs allemands, dont Wolfgang Getschow, devenu son agent. Après la quatrième place aux JO 1996 il rejoint Minden en Bundesliga.

En deux saisons outre Rhin, il devient « Astérix » car les Allemands ne comprennent pas comment un arrière aussi « petit » (1m85 tout de même) possède une telle puissance.

Son rôle déterminant dans la conquête de la troisième place au Mondial 1997 au Japon et son titre de meilleur buteur de Bundesliga favorisent son élection comme meilleur joueur de la planète pour 1997.


En cours d’exercice 1997-1998, il signe pour trois ans au club nippon de Suzuka Honda, ainsi que son ami Frédéric Volle. Il y remportera cinq titres de champions d’affilé et deux coupes du Japon.

Après le mondial 1999 au Caire, il décide de prendre sa retraite de l’équipe de France pour se consacrer à son club et éviter les allers-retours.


N’ayant plus rien à prouver et à l’abri financièrement, Stoeck revient au club de ses débuts le SO Chambéry en 2003, où il rejoint deux anciens barjots : Philippe Gardent et Laurent Munier. Malheureusement touché par des blessures à répétition, il ne peut donner la pleine mesure de son talent et décide de mettre un terme à sa carrière à l’issue de la saison 2004 alors que Jackson Richardson est en passe de le rejoindre à Chambéry.

Il coule désormais des jours heureux sur une plage de Koh Samui en Thaïlande.

vendredi, juillet 01, 2005

Hand Action n° 50