mardi, septembre 20, 2005

Handball et artisanat se passent la balle

Le Fonds national de promotion et de communication de I'artisanat s'associe au handball, premier sport collectif scolaire français. Ce partenariat devrait susciter des vocations pour ces métiers parmi le public et les sportifs.

Quels points communs entre le handball et l'artisanat ? «La jeunesse de nos troupes, le besoin de formation, la performance», répond André Amiel, président de la Fédération française de handball (FFHB). Son organisation, qui compte 350000 licenciés en France, dont 70 % de moins de 18 ans, a signé le 20 septembre, a la Maison du sport français a Paris, un partenariat de trois ans avec le Fonds national de promotion et de communication de I'artisanat (FNPCA).

Un rapprochement, qui motive ses organisateurs. «Par la mise en place d'événements communs nous espérons obtenir une visibi­lité accrue pour l'artisanat auprès des jeunes, souligne Alain Griset, président de I'APCM (Assembles permanents des Chambres de métiers) et du FNPCA. En retour, nous proposons une voie concrète de reconversion aux joueurs une fois leur carrière sportive finie. Faire du sport dans leur jeunesse ne les empêchera pas, plus tard, de s’insérer professionnellement. »

Le FNPCA soutient la Fédération de handball avec 750000 euros par an pendant trois ans, en échange de retombées médiatiques pour les métiers de I'artisanat. Avec, entre autres, la présence du logo Artisanat sur les maillots des équipes de France et l'installation de stands d'informations lors des rendez-vous sportifs.

« Nous sommes les meilleurs "artisans" du monde sportif français, précise André Amiel, comparé à des sports plus similaires à des multinationales... Ce partenariat était inéluctable. » Un coté arti­sanal (peu de retransmissions à la télévision, moins de sponsors qu'en basket ou football), qui n'empêche pas le hand d'être le sport collectif français le plus titré ces dix dernières années, avec trois victoires en championnat du monde... «Le succès de I'équipe féminine est d'ailleurs quelque chose sur quoi nous voulons travailler, remarque Alain Griset. Nous souhaitons, nous aussi, atti­rer des femmes vers l’artisanat. »


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