samedi, août 15, 1992

Les bronzés de Barcelone

En débarquant à Barcelone, l'équipe de France ne faisait pas encore peur. Mais, fidèles à leur caractère et leurs personnages, les futurs Bronzés n'ont eu peur de personne, Frédéric Volle en tête...


« Nous sommes arrivés aux JO remontés comme des pendules. C'était une équipe à forts tempéraments avec des mecs qui avaient de grosses c.... On n'a eu peur de personne (rire). On ne s'est pas démonté et ça a marché. Ces JO restent mon plus grand souvenir, plus que le titre de champion du monde car il y avait tout : c'était ma première compétition olympique et on ramène une médaille. Et les JO, c'est la fête, le feu d'artifice. Rien que la cérémonie d'ouverture où tu te retrouves au milieu de 12 000 athlètes ! Puis, dans le village olympique, tu croises des stars. Cette année-là, il y avait la Dream Team du basket. Barkley nous regardait jouer à la pétanque avec Stock et il ne comprenait pas ce qu'on était en train de faire (rire).



On s'était rasé la tête, peint les cheveux en blond et on s'était tatoués (rire). On l'avait fait à l'unisson. On s'était dit, avant les JO, que si on faisait mieux que septième - l'objectif de la fédéra­tion -, on se rasait. Pour faire des conneries, on était toujours les premiers. »